Le droit administratif et le droit pénal présentent à la fois des similitudes et des différences. Les personnes qui n'ont rien à voir avec la sphère juridique confondent souvent ces industries. En fait, ils réglementent le domaine lié à la non-application de la loi. Bien entendu, une infraction pénale a des conséquences plus graves qu'une infraction administrative.
Principales différences
En ce qui concerne la réglementation des relations, le droit administratif et pénal a ses propres champs d’action, qui sont parfois en contact. Dans le même temps, leurs normes ne constituent pas une alternative. Les relations juridiques administratives et pénales diffèrent par leur composition subjective, leurs principes, leurs méthodes, leurs moyens et leurs conséquences lors de la mise en œuvre de certaines prescriptions. Les normes des deux secteurs établissent certaines règles qui doivent être suivies par les organisations et les individus, ainsi que les mesures qui sont appliquées en cas de non-conformité.
Infractions administratives, pénales et civiles: caractéristiques comparatives, exemples
Le Code civil comporte un certain nombre de caractéristiques importantes qui distinguent radicalement ses normes des dispositions des industries susmentionnées. En droit civil, tous les sujets sont égaux, les méthodes administratives ne sont pas appliquées. Cette situation peut être considérée par exemple. Un accord de fourniture a été signé entre le gouvernement local et l'entreprise commerciale. Si l'entreprise ne respecte pas les termes de l'accord, les autorités ne peuvent pas lancer de ressource administrative, car les deux parties sont égales en vertu de l'accord. Le Code civil n'établit aucune contrainte de la part de l'État, sauf dans les cas relatifs à l'exécution des décisions de justice. Mais ces derniers sont déjà dans le domaine des procédures d'exécution.
Un autre exemple dans lequel les normes des trois secteurs sont manifestées. Un contrat a été signé entre l’agence gouvernementale et l’entreprise. Lors de son exécution, des contradictions sont apparues, pour la solution desquelles les parties ont fait appel devant le tribunal. Au cours de la réunion, un représentant d'une entreprise commerciale a enfreint l'ordre dans la salle, à la suite de quoi une mesure administrative lui a été appliquée. Il s'est avéré que la preuve avait été falsifiée par lui. C'est déjà sujet de droit pénal.
Nous donnons un autre exemple dans lequel se manifeste l’effet des normes des trois secteurs. Ainsi, une personne emprunte de l’argent à une autre, qui est établie par l’accord en question. Lorsque vient le temps de rendre les fonds, le débiteur ne remplit pas ses obligations. Dans ce cas, la question se pose: l'attirer pour fraude ou désassembler cette affaire dans le cadre du droit civil. Comme le montre la pratique, dans de telles situations, les organes autorisés refusent d’engager des poursuites. Ils justifient cela par l'absence de corpus delicti, faisant référence aux relations juridiques civiles. Vous pouvez résoudre le problème uniquement en analysant chaque situation spécifique.
Infraction: concept général
La législation actuelle clarifie le terme. Une infraction doit être comprise comme tout acte ayant pour conséquence que les normes ne soient pas appliquées. Les actions illégales ont leur propre classification. Ainsi, les infractions disciplinaires, administratives et civiles sont distinguées. Le dernier concept de la législation actuelle n'a pas d'explication claire. Les infractions civiles sont définies directement dans les normes de l'industrie. Le terme délit est utilisé dans le langage juridique. Cela représente une omission ou une action contraire aux règles du Code civil.
Les infractions civiles sont des actes coupables qui endommagent directement la propriété d'individus ou leurs avantages personnels non liés à la propriété, leur dignité, leur honneur, leur réputation professionnelle, etc. Les infractions disciplinaires sont considérées, par exemple, les absences. En tant que infraction administrative le non-respect du code de la route peut survenir.
Classification
La législation distingue les types suivants d'infractions civiles:
- Négociable.
- Non contractuel.
Les premiers sont directement liés au non-respect des termes de l'accord entre les parties. Les infractions civiles non contractuelles sont liées au non-respect de certaines normes législatives. Des actes tels que les dommages innocents (article 454 du code civil), les comportements objectivement aléatoires ou la force majeure (article 96), la radiation de propriété (dérogation aux intérêts de propriété par des actions juridiquement admissibles, article 472) doivent être distingués de la responsabilité civile. Les torts civils sont, par exemple, la conclusion d’une transaction invalide, enrichissement déraisonnable, l'exploitation abusive des opportunités, les dommages aux biens d'individus ou d'organisations et d'autres cas prévus par la loi.
Éléments principaux
La composition d'une infraction civile comprend toujours la culpabilité. Sa définition coïncide parfaitement avec celle donnée dans les normes du Code pénal. La culpabilité doit être comprise comme l’attitude mentale d’une personne à l’égard de son comportement et de ses résultats. Le contenu juridique dans ce cas consiste en un certain désir ou refus de causer des conséquences illégales et l'impossibilité ou la capacité de les prévoir et de les prévenir (les éviter). La forme de culpabilité est exprimée en négligence et en intention. Cela signifie que la personne qui a commis l'infraction sera entièrement responsable de ce qu'elle a fait si sa culpabilité était prouvée. L'une des caractéristiques de ce secteur est la possibilité d'appliquer la culpabilité à la fois aux organisations et aux individus et aux autres entités impliquées dans des relations pertinentes.
Point important
Dans les relations juridiques, comme indiqué ci-dessus, l'organisation peut participer. Cependant, elle n'a pas sa propre psyché et ne peut exprimer son attitude à l'égard de ce qu'elle a fait. Dans ce cas, le concept de culpabilité est appliqué à son employé - un représentant de l'organisation. C'est-à-dire que la faute de l'entreprise sera dérivée. Cette position est enregistrée dans l'art. 402 Code civil. Selon les règles, les actions des employés du débiteur pour s'acquitter de ses obligations sont reconnues par les actions du débiteur. Ce dernier est responsable des actes commis s'ils impliquent le non-respect ou le non-respect des exigences établies.
Les conséquences
Qu'implique un acte criminel civil? La responsabilité en découle si la culpabilité est prouvée. En même temps, elle est censée l'être jusqu'à ce que la personne concernée réfute l'accusation. En d'autres termes, la présomption de culpabilité est établie dans le Code civil. En raison du fait qu'une personne agit en tant que responsable des dommages, la loi lui impose de prouver son innocence.